J’ai commencé ma carrière dans le commerce avec enthousiasme : relever des défis, créer des relations de confiance, trouver des solutions adaptées aux clients… c’était ce qui me passionnait.

Au fil des années, j’ai évolué dans des environnements variés : des PME, un leader français reconnu, puis deux groupes internationaux cotés au NASDAQ. Ces expériences m’ont permis de développer une solide expertise commerciale et une vision large du monde de l’entreprise.

Puis j’ai découvert l’envers du décor : des objectifs remis en jeu chaque mois, des restructurations successives, la pression d’une direction tournée avant tout vers les chiffres.

Ce n’était pas le métier de sales que je remettais en cause – que j’aimais profondément pour sa dimension humaine et stratégique mais mais je sentais que quelque chose se fissurait : en interne, l’humain comptait trop peu.

Un jour, j’ai pris conscience que ce décalage minait ma motivation. Ce n’était pas le métier que je remettais en cause, mais les conditions dans lesquelles il était exercé. J’ai frôlé ce que l’on appelle un brown-out, cette perte de sens insidieuse qui épuise même les plus engagés.

À l’inverse, j’ai aussi eu la chance de croiser une manager inspirante et de vivre la force d’équipes soudées. J’y ai vu la preuve qu’un autre modèle est possible : un environnement où la confiance, la cohésion et la reconnaissance transforment la performance.

En parallèle, la danse de compétition m’a appris la rigueur et la persévérance. Et la maternité m’a rappelé combien équilibre et alignement sont essentiels.